Séléctionné par Philippe Defleur, ancien sommelier du Palais de l’Élysée et de la Tour d’Argent
DÉGUSTATION
Arômes: cerise griotte, cassis, moka
Intensité aromatique: 4. ouvert et expressif
LES ACCORDS
Viande: Tajine de pruneau
Fromage: Scarmoza nature
LABEL
'Ce vin m’a surpris par sa structure et ses délicates notes de moka'
L'AVIS DE PHILIPPE DEFLEUR
Ce vin m’a surpris par sa structure et ses délicates notes de moka qui se mêlent à des arômes de cassis et de griottes. La cuvée Rive nous envahit d’un air de vacances, l’arôme de moka nous rappelant les délicieux tiramisus de la botte italienne.
ACCORD METS ET VINS
Entrée: Tranches de magret fumé et figues
Fromage: Scarmoza nature
Plat: Tajine de pruneau
Dessert: Pana cotta et confiture de cerise noire
SERVICE
17°
Température
10 min
Aération
LA BOUCHE
Tanins:
Fondu
Niveau de sucre:
Tendre
Niveau d'acidite:
Frais
Degré de boisage:
Harmonieux
Corps / alcool:
Corsé
LE CÉPAGE
Les origines de ce cépage se situent dans le Monferatto, région limitrophe d’Asti où la barbera y est très cultivée et c’est pour cela qu’elle donnera son nom à l’appellation Barbera d’Asti. Bien qu’elle fut longtemps méconnue, la barbera est maintenant mondialement reconnue pour ses vins fruités aux notes de cerises, de mûres, d’épices et pour ses tanins souples.
LE TERROIR
Le Piémont est divisé en trois parties : le nord, le sud-est et la partie centrale où l’on retrouve le DOCG (équivalent de nos AOP française) Barbera d’Asti. Principalement composé de sols argilo-calcaires, on trouve parfois dans ce terroir quelques zones sableuses qui offrent aux vignerons des vins d’une plus grande finesse.
LE RECOLTANT
Créé en 1920, le domaine Il Cascinone était l’un des plus importants de l’appellation Barbera d’Asti. Le domaine se retrouva progressivement à l’abandon à cause des difficultés liées à la culture de la vigne dans cette région où le vignoble est très pentu. Il Cascinone fut repris par le groupe Aradilca en 2001 avec pour objectif de redonner à ce domaine sa grandeur d’antan.
LE MILLÉSIME
Durant juillet et août, la météo fut très humide et les températures anormalement basses. L’humidité dans la région a permis le développement du mildiou et de la pourriture sur les raisins. Les vignerons, très attentifs à l’état-sanitaire de la vigne profitèrent d’un mois de septembre plus clément pour finalement arriver à sauver ce millésime qui s’annonçait difficile à produire.