Le cycle végétatif de la vigne et les saisons

Voici en quelques mots le cycle végétatif de la vigne et des raisins au fur et à mesure des saisons.

 

Mars – avril : Redémarrage de la végétation après la trêve hivernale

Plus l’éclosion des bourgeons aura lieu tôt dans l’année, plus la maturation du raisin aura de fortes chances d’aboutir avant que l’automne n’arrive. Pendant cette période, les viticulteurs craignent les gelées printanières qui pourraient influer sur la quantité finale de récolte.

 

Juin : La floraison

Elle doit être rapide et homogène pour que l’ensemble des bourgeons atteignent leur maturité au même moment (sinon, le vigneron risque de vendanger une partie de ses raisins alors qu’ils ne sont pas encore complètement mûrs). Cela nécessite une à deux semaines de beau temps.

 

Août – septembre : La maturation

Dans le cycle végétatif de la vigne,c’est la période où la qualité du millésime se joue ! Il faut alors de la chaleur et peu de pluie. Si la pluie est trop abondante, la maturation traîne en longueur et favorise le développement de pourritures. En cas de sécheresse, le développement des baies risque d’être trop ralenti.

 

Septembre – octobre : Les vendanges

Mieux vaut vendanger par temps sec pour éviter que les raisins ne se gorgent d’eau, ce qui aurait pour conséquence de produire des vins trop dilués. Le choix de la date des vendanges est donc crucial.

Anecdote : vendanger tôt le matin et par temps sec 
est un gage de vendanges réussies!

Pour en savoir plus sur la vigne et la vignification, découvrez notre article: “Quelles sont les étapes d’une vinification d’un vin rouge réussie ?”

Si vous souhaitez découvrir les étapes de la vigne, choisissez le parcours pédagogique de My VitiBox, abonnez-vous à la box vin My VitiBox.

Pourquoi élever un vin en fût de chêne ?

Un vin vieilli en fût de chêne, ça fait classe et authentique ! Mais cette étape améliore-t-elle vraiment la qualité et le goût du vin ? Quelques informations pour continuer votre initiation à la dégustation.

Contrairement à l’inox, les micropores du bois laissent passer un peu d’air. Grâce à cette micro-oxygénation, le vin peut continuer à respirer pour « arrondir » ses tanins et réduire les arômes primaires pour laisser s’exprimer de nouveaux arômes. De plus, le fût, au contact du vin, libère ses propres tanins qui permettent notamment d’intensifier et de stabiliser la couleur d’un vin. Ses arômes vont contribuer à la complexité du vin en apportant des notes de boisé, amandes grillées, pain toasté, clou de girofle, ou vanille (le chêne contient par exemple de la vanilline).

 

Attention aux risques de l’élevage en fût !

De plus en plus de vignerons s’opposent à la mode du « tout fût de chêne » qui, en insistant avec excès sur un boisé artificiel, dénaturerait et standardiserait les vins. Lorsque l’on déguste certains vins, on a effectivement parfois l’impression de boire du jus de planche tellement le fût a marqué le vin. Ces vignerons préfèrent l’élevage en cuve inox, solution plus hygiénique, qui respecte la saveur des vins… et qui est surtout bien plus économique !

 

De l’importance significative du choix du fût de chêne :

La taille du fût : Plus sa capacité est grande moins il dégage d’arômes.

L’âge du fût : Plus il est neuf, plus il libère d’arômes.

Les techniques de chauffage : Des arômes de vanille apparaissent si le bois du fût a été peu chauffé et des arômes d’amandes grillées ou de toasté si la chauffe a été plus forte.

La provenance : Des chênes provenant de différentes géographies (e.g. Forêt de Tronçais en France ou forêts américaines) libéreront différents types de tanins et d’arômes dans le vin.

 

Le vin élevé en fût de chêne que je vous conseille : Chateau Villa Carmin 2010 – Médoc

(Box vin My VitiBox du mois de Mars)

Si vous souhaitez découvrir des vins somptueux élevés en fût de chêne, n’hésitez pas à vous inscire à l’abonnement vin My VitiBox!

 

L’oeil : la première étape de la dégustation

PREMIÈRE ÉTAPE DE LA DÉGUSTATION

Pour vous guider dans votre initiation à la dégustation d’un vin, je vous propose de commencer par la première étape : l’oeil. Cette étape permet d’apprécier et d’observer “la robe” du vin (sa couleur et son aspect extérieur)

Ma méthode : je prends mon verre à 45° en arrière et j’admire la robe au dessus d’une belle nappe blanche. Ensuite, j’observe :

- la couleur : est elle sombre ou claire ? La couleur d’un vin est influencée par le cépage, le millésime, la fermentation, l ‘élevage… Elle évolue au cours du temps, s’éclaircit avec l’âge pour le rouge et s’assombrit pour le blanc. Je peux ensuite établir sa couleur précise (voir photo ci-dessus)

- la brillance/l’acidité : Il s’agit d’évaluer le reflet de la lumière à la surface du vin lié au niveau d’acidité du vin. Est-il brillant ? Réfléchit-il à la lumière ? Un vin jeune à l’acidité importante sera très brillant, étincelant et cristallin. Son acidité diminue au fil des ans, et la brillance s’estompe avec elle. La robe devient alors plus fade et triste.

- la viscuosité (sucre/alcool) : En penchant mon verre, j’observe la formation de gouttelettes sur les parois du verre. Cette présence de larmes est liée à la concentration en alcool et en sucre du vin.

Je vous propose de continuer votre initiation à l’oenologie via mes autres articles sur les étapes de dégustation:  ” le nez: deuxième étape de la dégustation ” et ” la bouche: troisième étape de a dégustation“. Pour en savoir plus sur arômes regardez également : ” les 14 familles d’arômes” , “des aromes primaires aux aromes d’evolution“.

Pour continuer à apprendre chaque mois sur l’oenologie et le vin, n’hésitez pas à vous inscrire à l’abonnement vin My VitiBox.