La viticulture en biodynamie

Après avoir étudié le label bio la semaine dernière, place à un autre label. Aujourd’hui, MyVitibox, la box vin 100% labellisée spécialiste de livraison box vin et de l’idee cadeau, en partenariat avec Prodegustation, spécialiste de la degustation de vin a décidé de vous en dire plus sur la viticulture en biodynamie.

Qu’est-ce que la biodynamie ?

La biodynamie est un principe d’exploitation agricole qui met l’accent sur le fait que tout terrain d’exploitation doit être considéré comme un organisme vivant, autonome et diversifié. Initiée par Rudolph Steiner en 1924, cette méthode d’exploitation intègre la plante dans un tout. Elle prend en considération son cycle de croissance, sa durée de vie et son devenir.

Que faut-il de plus qu’un vin bio pour que ce soit un vin biodynamique ?

Au-delà des règles de l’agriculture bio décrites la semaine dernière, des labels indépendants (les principaux sont Demeter, Biodyvin, Nature & Progrès) se sont créés dans le but de fixer un cahier des charges plus exigeant, basé sur une réflexion profonde autour de l’équilibre entre l’écosystème de la vigne (faune et flore inclues) et l’homme.

Dégustez depuis chez vous grâce à la livraison de vin Deliveroo sur Paris

Et en pratique, ça consiste en quoi ?

Les vins élaborés selon les principes de biodynamie suivent les principes suivants :

– Axer la culture sur la biodiversité et la vie organique présente près des vignes ;

– Renforcer la vitalité des plants ;

– Améliorer leur résistance ;

– Privilégier la symbiose de la vigne avec le ciel en utilisant le calendrier lunaire et la lumière solaire

Notre top 3 des vins biodynamiques de notre cave 

Le Canon du Maréchal, Domaine Cazes, 2020, Blanc. Le domaine Cazes travaille en culture biodynamique depuis 1997 et produit ses vins dans un grand respect de la nature et des vignes. Commander ce vin biodynamique ici

Cuvée Oracle, Château de Manissy, 2018, Rouge. Le domaine est certifié Déméter depuis plus de 10 ans. Commander ce vin biodynamique ici

Bott Geyl, Sonnenglanz, 2010, Blanc. Très engagé, le vignoble est converti à l’agriculture biologique depuis 2000 et à la biodynamie depuis 2002 ! Commander ce vin biodynamique ici

Désormais, vous êtes un pro des labels ! C’est le moment d’opter pour une idee cadeau vin avec la fête des mères qui arrive. Pour aller plus loin, inscrivez-vous ici à nos formations vin Prodégustation pour obtenir un diplome vin

La viticulture en biodynamie

Après avoir étudié le label bio la semaine dernière, place à un autre label. Aujourd’hui, MyVitibox, la box vin 100% labellisée spécialiste de livraison box vin et de l’idee cadeau, en partenariat avec Prodegustation, spécialiste de la degustation de vin a décidé de vous en dire plus sur la viticulture en biodynamie.

Qu’est-ce que la biodynamie ?

La biodynamie est un principe d’exploitation agricole qui met l’accent sur le fait que tout terrain d’exploitation doit être considéré comme un organisme vivant, autonome et diversifié. Initiée par Rudolph Steiner en 1924, cette méthode d’exploitation intègre la plante dans un tout. Elle prend en considération son cycle de croissance, sa durée de vie et son devenir.

Que faut-il de plus qu’un vin bio pour que ce soit un vin biodynamique ?

Au-delà des règles de l’agriculture bio décrites la semaine dernière, des labels indépendants (les principaux sont Demeter, Biodyvin, Nature & Progrès) se sont créés dans le but de fixer un cahier des charges plus exigeant, basé sur une réflexion profonde autour de l’équilibre entre l’écosystème de la vigne (faune et flore inclues) et l’homme.

Dégustez depuis chez vous grâce à la livraison de vin Deliveroo sur Paris

Et en pratique, ça consiste en quoi ?

Les vins élaborés selon les principes de biodynamie suivent les principes suivants :

– Axer la culture sur la biodiversité et la vie organique présente près des vignes ;

– Renforcer la vitalité des plants ;

– Améliorer leur résistance ;

– Privilégier la symbiose de la vigne avec le ciel en utilisant le calendrier lunaire et la lumière solaire

Notre top 3 des vins biodynamiques de notre cave 

Le Canon du Maréchal, Domaine Cazes, 2020, Blanc. Le domaine Cazes travaille en culture biodynamique depuis 1997 et produit ses vins dans un grand respect de la nature et des vignes. Commander ce vin biodynamique ici

Cuvée Oracle, Château de Manissy, 2018, Rouge. Le domaine est certifié Déméter depuis plus de 10 ans. Commander ce vin biodynamique ici

Bott Geyl, Sonnenglanz, 2010, Blanc. Très engagé, le vignoble est converti à l’agriculture biologique depuis 2000 et à la biodynamie depuis 2002 ! Commander ce vin biodynamique ici

Désormais, vous êtes un pro des labels ! C’est le moment d’opter pour une idee cadeau vin avec la fête des mères qui arrive. Pour aller plus loin, inscrivez-vous ici à nos formations vin Prodégustation pour obtenir un diplome vin

La viticulture biologique : le label AB

Après avoir étudié la certification HVE la semaine dernière, place à un autre label. Aujourd’hui, MyVitibox, la box vin 100% labellisée spécialiste de livraison box vin et de l’idee cadeau, en partenariat avec Prodegustation, spécialiste de la degustation  de vin a décidé de vous en dire plus sur le label AB présent sur les bouteilles de vin.

Que signifie le label AB dans le vin ?

Depuis 2012, le vin de « raisins issu de l’agriculture biologique » est devenu, suite à une réglementation européenne, « vin biologique ». Un cahier des charges a été créé pour établir les usages à respecter.

Le vin bio est donc issu d’une viticulture réalisée sans pesticides de synthèse et sans engrais chimiques. Elle interdit l’utilisation de fongicides, d’herbicides et d’insecticides de synthèse fabriqués par l’industrie agro-chimique. Elle prône l’utilisation des pesticides minéraux classiques (cuivre et soufre). Le travail du sol, l’observation de la vigne et de son environnement deviennent, sans être bien entendu inscrit dans la charte, un objectif pour le vigneron soucieux d’obtenir des raisins les plus sains possibles.

Envie d’apprendre à savourer plus intensément le vin bio ? Optez ici pour une formation vin où vous aurez l’occasion de réaliser plusieurs degustation de vin.

Comment obtenir la certification AB ?

Pour passer de conventionnel à bio, la réglementation européenne oblige tout vigneron à respecter une période de conversion de 36 mois durant laquelle il ne peut encore s’afficher comme bio, mais comme étant en « conversion bio ». Passage obligé, la période de conversion de l’exploitation au mode de production biologique, permet de garantir une terre et une vigne saines et propres, essentielles à l’expression du terroir.

La conduite de la vigne doit en outre respecter plusieurs techniques :

– mise en œuvre de mesures prophylactiques pour réduire la sensibilité de la culture aux attaques parasitaires avant d’avoir recours aux produits de protection des plantes

– utilisation de produits exclusivement d’origine naturelle pour la fertilisation et la protection des vignes : composts et fumiers organiques ou poudres de roches.

– interdiction des OGM ou issus d’OGM.

– gestion des adventices (comprenez les mauvaises herbes) par un travail mécanique et donc zéro herbicides.

Découvrez ici notre coffret vin cadeau, issus de producteurs respectueux de l’environnement.

Le label bio est-il fiable ?

Les labels introduisent un haut niveau de fiabilité parce qu’ils prouvent que le vigneron, son domaine et son chai ont été contrôlés par un organisme indépendant, et qu’aucun produit ou procédé interdit n’a été utilisé. Pas de glyphosate, pas de pesticides, pas d’adjuvants illicites pour modifier la couleur, le goût, le degré d’alcool, la couleur du vin.

La viticulture biologique : le label AB

Après avoir étudié la certification HVE la semaine dernière, place à un autre label. Aujourd’hui, MyVitibox, la box vin 100% labellisée spécialiste de livraison box vin et de l’idee cadeau, en partenariat avec Prodegustation, spécialiste de la degustation  de vin a décidé de vous en dire plus sur le label AB présent sur les bouteilles de vin.

Que signifie le label AB dans le vin ?

Depuis 2012, le vin de « raisins issu de l’agriculture biologique » est devenu, suite à une réglementation européenne, « vin biologique ». Un cahier des charges a été créé pour établir les usages à respecter.

Le vin bio est donc issu d’une viticulture réalisée sans pesticides de synthèse et sans engrais chimiques. Elle interdit l’utilisation de fongicides, d’herbicides et d’insecticides de synthèse fabriqués par l’industrie agro-chimique. Elle prône l’utilisation des pesticides minéraux classiques (cuivre et soufre). Le travail du sol, l’observation de la vigne et de son environnement deviennent, sans être bien entendu inscrit dans la charte, un objectif pour le vigneron soucieux d’obtenir des raisins les plus sains possibles.

Envie d’apprendre à savourer plus intensément le vin bio ? Optez ici pour une formation vin où vous aurez l’occasion de réaliser plusieurs degustation de vin.

Comment obtenir la certification AB ?

Pour passer de conventionnel à bio, la réglementation européenne oblige tout vigneron à respecter une période de conversion de 36 mois durant laquelle il ne peut encore s’afficher comme bio, mais comme étant en « conversion bio ». Passage obligé, la période de conversion de l’exploitation au mode de production biologique, permet de garantir une terre et une vigne saines et propres, essentielles à l’expression du terroir.

La conduite de la vigne doit en outre respecter plusieurs techniques :

– mise en œuvre de mesures prophylactiques pour réduire la sensibilité de la culture aux attaques parasitaires avant d’avoir recours aux produits de protection des plantes

– utilisation de produits exclusivement d’origine naturelle pour la fertilisation et la protection des vignes : composts et fumiers organiques ou poudres de roches.

– interdiction des OGM ou issus d’OGM.

– gestion des adventices (comprenez les mauvaises herbes) par un travail mécanique et donc zéro herbicides.

Découvrez ici notre coffret vin cadeau, issus de producteurs respectueux de l’environnement.

Le label bio est-il fiable ?

Les labels introduisent un haut niveau de fiabilité parce qu’ils prouvent que le vigneron, son domaine et son chai ont été contrôlés par un organisme indépendant, et qu’aucun produit ou procédé interdit n’a été utilisé. Pas de glyphosate, pas de pesticides, pas d’adjuvants illicites pour modifier la couleur, le goût, le degré d’alcool, la couleur du vin.

 

Rosé : Comment fait-on votre boisson d’été préférée ?

Rosé
Comment fait-on votre boisson d’été préférée ?

Chez My Vitibox, on aime les petites pépites que nous vous faisons découvrir au fil des box. Aujourd’hui, nous voulons vous en apprendre plus et vous faire découvrir le processus de vinification d’un vin rosé. Vous serez incollable sur le sujet et vous pourrez épater vos amis lors de vos barbecues d’été !

Le rosé, boisson phare de votre été, possède une large palette de teintes allant de la couleur litchi jusqu’à cerise, en passant par des teintes abricot. Cette caractéristique diffère selon la technique de transformation du raisin utilisée. Deux méthodes de production s’offrent au vigneron : la saignée et le pressurage.

La saignée

C’est la pratique la plus ancienne des deux. Cette technique consiste à séparer le jus des parties solides. La vendange est mise en macération, comme pour élaborer un vin rouge. Puis, on réalise la saignée 12 à 24 heures après cette macération. On coule une partie du jus, le reste de la cuve servant généralement à élaborer du vin rouge. Cela laisse le temps au jus de légèrement se colorer pour une robe allant de rosé foncée à cerise. Si le vigneron souhaite une couleur plus claire, il lui suffit tout simplement de laisser le jus moins longtemps dans la cuve.

Le pressurage

Dans le cas des rosés de pressurage, les raisins rouges sont vinifiés comme dans le cas de l’élaboration d’un vin blanc. Après foulage (opération qui consiste à faire éclater les baies pour en libérer le jus), le marc est soumis au pressurage suite à une légère macération. Le moût écoulé est vinifié comme pour un vin blanc. Plus le moût macère au contact des peaux, plus la coloration sera prononcée, et donc en séparent les peaux du moût, on arrête la coloration de ce dernier.

Vous savez tout sur le rosé, vous pouvez maintenant les déguster !

Vinifier en musique, cela a-t-il vraiment un sens ?

degustations-musicales3-684x270

Dans le monde du vin, on entend de plus en plus parler du pouvoir de la musique dans les vignes et au chai. Est-ce un simple snobisme, une pratique d’hurluberlu ou bien cela a-t- il un véritable intérêt
œnologique ? Même s’il nous sera bien évidemment difficile de trancher, nous sommes allés enquêter pour comprendre pourquoi certains vignerons mélomanes vinifient en musique !

La vigne est exposée à de nombreuses maladies au court de son évolution comme le mildiou ou le phylloxéra ou encore le botrytis (même si ce dernier est souhaité dans la production de vin moelleux,
comme en Sauternes par exemple).

Plusieurs études ont démontré que la diffusion de certaines ondes sonores permet d’éviter la propagation de ces maladies. Bien évidemment à chaque maladie correspond un son différent des autres. En vous promenant dans le vignoble entre avril et octobre (saison des vendanges), vous pourrez donc entendre certains morceaux de musique destinés à protéger les vignes de maladies !

Certains vignerons diffusent également de la musique au sein même des cuves remplies de moût au cours de la fermentation puis de l’élevage. En effet, la musique favoriserait la vinification à l’aide des
vibrations sonores qui stimuleraient le travail des levures naturelles pendant la fermentation.

La musique est diffusée 20h sur 24h, directement dans les cuves à l’aide d’une enceinte immergée et totalement étanche. Le liquide des dieux affectionnerait tout particulièrement le jazz et la musique
classique ; Marilyn Manson pourra donc se rhabiller !

Et pour aller plus loin :
Swing It ! Retenez bien ce nom. Start-up créée dans l’Hérault en 2015, Swing It développe un environnement connecté : un QR code figurant sur les étiquettes de chaque bouteille vinifiée en musique permet aux consommateurs d’écouter les mélodies qui ont rythmé la vinification du vin.

Le soleil arrive : cap sur le rosé !

Petite information surprenante pour briller à la plage et en pique-nique : le rosé est le deuxième vin le plus consommé en France devant le vin blanc ! En effet, si le rouge tient le haut du pavé avec 60%, le rosé est numéro 2 avec 23% et le blanc est le petit dernier avec 17%. Et avec le rosé le plus cher du monde qui dépasse désormais les 80 euros pièce, le sujet devient plus sérieux que jamais. Mais cela pose donc une question cruciale : comment bien choisir son rosé ?

La première chose à savoir est qu’il existe trois façons de produire du rosé, et que chacune de ces méthodes produit un type de vin différent répondant à un besoin différent. La question devient donc : quel rosé pour quelle occasion ? L’abonnement vin My VitiBox vous propose un petit tour de panorama !

Les rosés de presse : les compagnons de l’apéro.

Première méthode pour faire du rosé : prendre des raisins noirs et les emmener directement au pressoir comme on l’aurait fait pour du vin blanc. On les presse fort (d’où le nom rosé de presse) et pendant ce contact bref mais intense entre jus et peau, quelques pigments passent de la peau vers le jus, colorant ainsi légèrement le vin et lui donnant une robe rose pâle. Ce sont donc généralement les rosés les plus légers, à servir bien frais quand le soleil commence à se coucher, pourquoi pas avec des olives.

Les rosés de saignée : copains des buffets froids.

Deuxième technique : au début de la macération d’un vin rouge, on prélève un peu du jus dans la cuve (on la « saigne », d’où le nom), et on élève à part ce jus qui n’a pas eu beaucoup de temps pour se colorer, et révèle donc une robe rosée d’intensité moyenne.  Comme la macération a tout juste commencé, les levures n’ont pas pu transformer beaucoup de sucre en alcool, et ces vins sont par conséquent très gourmands. Ceux-ci iront merveilleusement bien avec les grands plateaux de crudités qui eux aussi ont des jolies petites notes sucrées, notamment les chou et les betteraves ! C’est le moment double bingo à l’ombre du parasol : du gourmand ET du rafraîchissant.

Les rosés de macération : le camarade des bonnes grillades.

Dernière façon de procéder pour nos amis vignerons : commencer à faire comme pour du vin rouge et arrêter bien vite la macération (au bout de quelques heures au lieu de quelques jours voire semaines pour les vins rouges). Le vin n’a donc pas eu le temps de devenir rouge, mais il s’est bien coloré quand même et s’est un peu chargé en tanins. Ce sont donc des rosés à la robe soutenue et plus costauds en bouche, donc parfait pour vos barbecues de viandes et autres joyeuses grillades !

Tout cela c’est bien joli, mais comment savoir face à quel type de rosé on se trouve? Premier indice, on vous en a parlé : la robe. Mais c’est vrai que cela reste un critère approximatif et qu’il vaut mieux avoir roulé sa bosse pour se sentir sûr de soi. Sinon, il n’y a pas de secret, il faut se renseigner. Ainsi, si vous êtes chez un caviste ou vigneron, n’hésitez pas à demander, et en grande distribution, croisez les doigts pour que l’info figure sur la contre-étiquette ! Le cas échéant, vous pouvez toujours dégainer votre smartphone…

Le monde du vin réserve plein de surprises, et pour tout découvrir, rien de mieux qu’un abonnement My VitiBox ! En recevant chaque mois notre coffret vin, vous aurez deux excellentes bouteilles dûment sélectionnées par Alain Gousse, ancien sommelier de la Tour d’Argent et du Crillon, et un magazine pour déguster vos vis pas à pas et tout découvrir sur le monde de l’œnologie. Sinon, tournez-vous vers un cours œnologie pour prendre tous les bons réflexes. Bonne dégustation de rosé et à bientôt !

Pour découvrir les abonnements My VitiBox, c’est par ici !

Quel mot désigne la transformation du sucre du raisin en alcool ? La fermentation alcoolique.

Le terme technique utilisé est : la fermentation alcoolique, une étape majeure de la vinification

 

Qu’est ce que la fermentation alcoolique?

Les raisins macèrent avec leurs peaux dans une cuve pour créer l’alcool. Les sucres contenus dans le raisin se transforment en alcool par l’action de champignons microscopiques : les levures.

Levures naturelles ou artificielles ?

Le vigneron laisse-t-il la nature parler en n’utilisant que les levures naturelles ou influence-t-il le goût du vin en introduisant des levures artificielles dont il peut choisir les arômes ?

 

Pour en savoir plus sur la fermentation alcoolique et les différentes étapes de vinification, découvrez nos autres articles:

Quelles sont les étapes d’une vinification d’un vin rouge réussie?

et “Fermentation du vin : le vigneron, un apprenti chimiste?

 

Découvrez la box vin My VitiBox en cliquant ici

Pourquoi élever un vin en fût de chêne ?

Un vin vieilli en fût de chêne, ça fait classe et authentique ! Mais cette étape améliore-t-elle vraiment la qualité et le goût du vin ? Quelques informations pour continuer votre initiation à la dégustation.

Contrairement à l’inox, les micropores du bois laissent passer un peu d’air. Grâce à cette micro-oxygénation, le vin peut continuer à respirer pour « arrondir » ses tanins et réduire les arômes primaires pour laisser s’exprimer de nouveaux arômes. De plus, le fût, au contact du vin, libère ses propres tanins qui permettent notamment d’intensifier et de stabiliser la couleur d’un vin. Ses arômes vont contribuer à la complexité du vin en apportant des notes de boisé, amandes grillées, pain toasté, clou de girofle, ou vanille (le chêne contient par exemple de la vanilline).

 

Attention aux risques de l’élevage en fût !

De plus en plus de vignerons s’opposent à la mode du « tout fût de chêne » qui, en insistant avec excès sur un boisé artificiel, dénaturerait et standardiserait les vins. Lorsque l’on déguste certains vins, on a effectivement parfois l’impression de boire du jus de planche tellement le fût a marqué le vin. Ces vignerons préfèrent l’élevage en cuve inox, solution plus hygiénique, qui respecte la saveur des vins… et qui est surtout bien plus économique !

 

De l’importance significative du choix du fût de chêne :

La taille du fût : Plus sa capacité est grande moins il dégage d’arômes.

L’âge du fût : Plus il est neuf, plus il libère d’arômes.

Les techniques de chauffage : Des arômes de vanille apparaissent si le bois du fût a été peu chauffé et des arômes d’amandes grillées ou de toasté si la chauffe a été plus forte.

La provenance : Des chênes provenant de différentes géographies (e.g. Forêt de Tronçais en France ou forêts américaines) libéreront différents types de tanins et d’arômes dans le vin.

 

Le vin élevé en fût de chêne que je vous conseille : Chateau Villa Carmin 2010 – Médoc

(Box vin My VitiBox du mois de Mars)

Si vous souhaitez découvrir des vins somptueux élevés en fût de chêne, n’hésitez pas à vous inscire à l’abonnement vin My VitiBox!

 

Fermentation du vin: le vigneron, un apprenti chimiste?

Le vin a toujours été centre de nombreux débats, laissez moi vous faire partager quelques exemples de stratégies adoptées, pour la fermentation du vin, par certains vignerons, parfois critiquées pour approfondir votre initiation à l’oenologie ;)

Les levures, pour un vin naturel ou marketing?

Les levures, ces champignons microscopiques contenus dans le sol, sont les ouvrières de la fermentation du vin, dite fermentation alcoolique : elles transforment le sucre en alcool. Mais, au cours de leur besogne, elles libèrent des arômes. Le vigneron doit donc faire un choix : laisse t-il la nature parler en utilisant que les levures naturellement contenues dans le moût (dites levures indigènes)? Ou préfère-t-il influencer le goût de son vin en introduisant des levures artificielles dont il peut lui-même choisir les arômes? Il peut ainsi laisser libre cours à son imagination pour créer par exemple des vins marketing au goût de…banane!

La fermentation malolactique, to be or not to be?

Après la fermentation alcoolique qui a transformé le sucre en alcool, intervient une autre fermentation du vin: la fermentation malolactique qui permet de diminuer l’acidité et l’astringence du jeune vin. En effet, les acides maliques (acides que l’on peut trouver par exemple dans la pomme) se transforment en acides lactiques (acides que l’on retrouve dans le lait ou le fromage). Le vin perd alors en acidité et de nouveaux arômes lactés (mie de pain, brioche, beurre frais) apparaissent. Le vigneron peut décider de déclencher ou non cette fermentation suivant le niveau d’acidité qu’il souhaite donner à son vin : il peut par exemple la bloquer en ajoutant du soufre au vin pour conserver une acidité plus élevée.

Si vous souhaitez découvrir d’autres informations sur la viticulture de façon ludique et conviviale n’hésite pas à vous abonner à une box vin My VitiBox, vous recevrez tous les mois un livret complet avec des fiches dégustations, des idées recettes et plein d’informations sur l’oenologie!