AOC Crémant du Jura

Après vous avoir expliqué la différence entre le champagne et le crémant dans son précédent article, My Vitibox, la box vin 100% labellisee spécialiste de livraison de vin et de l’idee cadeau vin, en partenariat avec Prodegustation, n°1 des cours oenologie et des formations vins vous fait découvrir l’appellation AOC crémant du Jura, pleine de surprises !

Un peu d’histoire…

Les vins mousseux ont vu le jour en plein cœur du Jura durant le XVIIIe siècle. Au fil des époques, plusieurs vignobles se sont spécialisés dans la production de vins effervescents.

C’est le 9 octobre 1995 que l’appellation AOC fait son apparition. Cette appellation regroupe les crémants traditionnels. Environ 2,4 millions de cols sont commercialisés par an (il faut savoir que les ventes de bouteilles de vin s’expriment généralement en nombre de cols). Aujourd’hui, il est fabriqué dans plus de 90 % des domaines contre 10 % pour les rosés.

Et alors comment le fabrique-t-on ?

La méthode de vinification du crémant s’appelle la « méthode traditionnelle » consistant à réaliser une double fermentation. La première sert à produire le vin blanc. La seconde lui apporte ses propriétés effervescentes, l’ajout de sucre et de la levure suscitent l’apparition de dioxyde de carbone rendant le vin mousseux, appelé « prise de mousse ». Les bouteilles doivent vieillir pendant une durée minimum de 9 mois.

Ses spécificités ?

En France, la production de crémant est établie dans sept régions viticoles (Alsace, Bordeaux, Bourgogne, Jura, Languedoc-Roussillon, Loire et Savoie). Le crémant existe en brut, sec et demi-sec. Il se distingue avec sa robe jaune pâle et ses reflets argentés. Autour de son disque se distinguent de fines bulles constantes. Les blancs proviennent généralement du Chardonnay, dégageant des arômes frais et fruités : pomme verte ou pêche. Des senteurs de fleurs blanches telles que l’aubépine peuvent apparaître. Quant aux rosés, ils présenteront plutôt des senteurs de fruits rouges : cerise, framboise, myrtille. En bouche, les blancs sont souples et équilibrés, appréciés pour leur fraîcheur persistante. Côtés rosés, ils sont caractérisés de fruité et gourmand.

Vous vous demandez avec quels mets l’accorder, n’est-ce pas ?

Le blanc se marie parfaitement avec un poisson autant en entrée qu’en plat de résistance. Un saumon serait l’idéal, toasté ou enfourné, tout dépend des préférences ! Pour la note sucrée,  privilégiez quelque chose de fruité : un crumble à la framboise ou une tarte aux pommes.

Régalez-vous !

Quelles différences entre champagnes et crémants ?

À l’approche des repas de fêtes débute le casse-tête au sujet des accords mets et vins. Côté vin, les fêtes de fin d’année riment souvent avec champagne. Et pourtant ce n’est pas le seul vin effervescent qui s’invite à table. Le crémant, très apprécié et généralement plus abordable, fait aussi son effet !  Mais comment les différencier ? Quelles sont leurs principales différences ? Car tout ce qui mousse n’a pas forcément les mêmes origines ou secrets de fabrication… My Vitibox, la box vin 100% labellisee du coffret vin et de l’idee cadeau vin, en partenariat avec Prodegustation, n°1 des cours œnologie à travers la degustation vin vous aide à ne pas vous laisser tromper par les bulles.

Il est vrai qu’avec leurs fines bulles et leur robe scintillante, il est complexe de différencier le champagne et le crémant au premier coup d’œil. Pourtant, ils proviennent de régions bien distinctes. Le champagne doit son nom à la région où il est élaboré. Situé dans le nord-est de la France, proche de Paris, les étiquettes autorisées à porter le nom de « Champagne » sont embouteillées dans un rayon de 100 kms. Cultivé par les Romains dès 400 après J. C., les vignobles d’aujourd’hui s’étendent sur 76 000 hectares et 319 villages. Quant au crémant, sa production est dispersée sur 7 régions viticoles françaises : l’Alsace, Bordeaux, la Bourgogne, le Jura, le Languedoc-Roussillon, la Loire et enfin la Savoie.

Si leur goût se révèle très proche, il y a bel et bien une raison: le crémant est produit en suivant la “méthode champenoise”, les vignerons reproduisent en effet le même procédé utilisé en Champagne. Cependant cette méthode a pris le nom de “méthode traditionnelle” car “la méthode champenoise” est exclusivement réservée à l’appellation champenoise.

Petite piqûre de rappel, pour élaborer du champagne : le vigneron commence par le pressurage, il presse manuellement le raisin. Puis à lieu la fermentation durant une quinzaine de jours ou le raisin est mis en cuve à une température constante de 18-20°C. La clarification sert ensuite à se débarrasser des levures ou autres particules solides qui altèrent le goût du vin. Le vigneron réalise ensuite l’assemblage démontrant la vraie « signature » de sa cuvée. Le résultat est embouteillé, additionné de sucres et de levures afin de transformer le vin en vin effervescent. Le tirage amène à « la prise de mousse ».

Pourquoi le goût n’est-il pas identique si le processus d’élaboration est le même ? C’est essentiellement car la méthode de vinification reste plus complexe en Champagne étant donné que le temps d’élevage est plus long. Pour un crémant, il est compris entre 9 et 12 mois contrairement au champagne qui nécessite un élevage minimum de 12 mois.

Néanmoins, la différence la plus flagrante est présente dans les raisins. Le champagne est obligatoirement issu d’un des trois cépages champenois : chardonnay, pinot meunier et pinot noir. Pour le crémant, on compte un nombre de cépages autorisés bien plus large. Par exemple, on trouvera majoritairement du riesling dans les crémants d’Alsace ou du cabernet-franc pour les crémants produits dans la région bordelaise.

Avec vos amis, tentez de déguster ces deux vins à l’aveugle pour connaître les experts de votre équipe !

Les négociants à Bordeaux

Depuis plusieurs siècles, les maisons de négoces bordelaises représentent une force économique et financière majeure connue sous le nom de « Place de Bordeaux ». Cette activité se développe au cours du XIe siècle dû au déploiement du commerce des vins entre Bordeaux et l’Angleterre. My Vitibox, la box vin 100% labellisee du coffret vin et de l’idee cadeau vin, en partenariat avec Prodegustation, n°1 des cours oenologie à travers la degustation vin se charge de vous expliquer leur rôle dans le temps, comparé à aujourd’hui. L’équipe Myvitibox est là pour vous aider à comprendre l’objectif des négociants à Bordeaux.

À l’époque, les vins étaient commercialisés en vrac en plein cœur de la propriété puis élevés dans les chais des négociants qui se chargeaient ensuite de la vente.

Désormais, le négoce girondin gère environ 70 % de la commercialisation des vins de Bordeaux et distribue ses produits à l’international, à travers 170 pays. Il existe au total 300 maisons de négoce à Bordeaux regroupant différentes tailles et typologies d’entreprises. Les maisons se distinguent par le biais du type de vins distribués : crus prestigieux, vins de châteaux, vins de marque, vins génériques… Les réseaux de distribution permettent également de les classifier : les particuliers, les cavistes, les cafés-hôtel-restaurants (CHR), la grande distribution, l’exportation… Le secteur reste condensé car ce sont une trentaine d’anciennes maisons qui réalisent les 70 % du chiffre d’affaires. Malgré un contexte mondial perturbé par la crise sanitaire, les vins de Bordeaux demeurent le premier vignoble AOC français mondial.

Le rôle du négociant est polyvalent, c’est un sélectionneur et un créateur de goût. Il se charge de l’activité commerciale des crus sélectionnés. Il doit notamment s’occuper de la production des vins. Il assemble, entretient et présente des vins sous sa propre marque commerciale. Cela représente une garantie d’un savoir-faire unique pour les consommateurs et un approvisionnement fréquent chez les distributeurs. Ainsi, les négociants se doivent de connaître l’évolution des marchés et des techniques afin d’établir des partenariats à long terme avec les châteaux et leurs propriétés viticoles. Il est un acteur clé sur le marché des primeurs, car il porte financièrement les stocks des vins du dernier millésime des crus classés qui vont être élevés au cœur des châteaux durant une période de 18 à 24 mois.

Le nouveau Classement de Saint-Émilion approche !

Saint-Emilion: le classement décennal validé par la justice en appel

«Grand Cru», «Cru Classé», «1er Cru», «Cru Bourgeois»… Ces appellations nous font rêver et sont souvent synonymes de grande qualité. Ces dernières se révèlent pourtant bien mystérieuses et parfois polémiques…Découvrez le classement de Saint-Émilion.

My Vitibox, la box vin 100% labellisee du coffret vin et de l’idee cadeau vin, en partenariat avec Prodegustation, n°1 des cours œnologie à travers la degustation vin, se charge de vous expliquer de fameux classement de Saint-Émilion. Aujourd’hui l’équipe Myvitibox, est là pour vous aider à y voir plus clair !

Avant de commencer, faisons un petit rappel sur les différents classements de Bordeaux. Il existe en Gironde plusieurs classements, énumérés par ordre d’ancienneté :
•    Le classement de 1855
Le plus ancien classement établi à l’occasion de l’exposition universelle de Paris de 1855, à la demande de Napoléon III. C’est l’unique classement qui supervise plusieurs régions viticoles bordelaises, il couvre à la fois les vins rouges du Médoc et les vins blancs liquoreux des Graves.

•    Le classement des Graves
Etabli en 1953 par l’INAO à la demande de l’appellation des Graves, il distingue à la fois les vins rouges et blancs et regroupe au total 16 châteaux de la zone d’appellation d’origine contrôlée Pessac-Léognan.

•    Le classement des Crus Bourgeois du Médoc
La notion de « Crus Bourgeois du Médoc » remonte au Moyen-Age, du nom des habitants du « bourg » de Bordeaux ayant acheté de très belles terres viticoles dans le Médoc après s’être enrichis au 15ème siècle. Ce classement a eu une histoire pleine de rebondissements et évolutions. Depuis 2010, le label « Cru Bourgeois du Médoc », développé par l’Alliance des Crus Bourgeois (syndicat des crus bourgeois) est décerné chaque année aux châteaux répondant au cahier des charges qualitatifs.

•    Le classement des Crus Artisans
Les premières mentions du terme « Crus Artisans » datent du milieu du 19ème siècle. Comme son nom l’indique, le Cru Artisan correspond à une exploitation historiquement tenue par des artisans, de petite taille. Depuis 2018, ce classement valable cinq ans, distingue 36 propriétés. Il est géré par l’organisme certificateur :  Qualisud.

•    Le classement de Saint-Émilion
Si aujourd’hui My Vitibox a décidé de vous en dire plus sur le classement Saint-Émilion en particulier, c’est parce que ce dernier doit être révisé en 2022. Ce classement a toujours beaucoup fait parler de lui, et depuis plusieurs mois le débat est relancé avec le Château Cheval Blanc. My Vitibox se charge de démêler le vrai du faux….

L’histoire du classement Saint-Émilion :

Dès 1954, suite à la demande du Syndicat de défense de l’appellation Saint-Émilion, l’Institut national des appellations d’origine (INAO) procède au classement des crus de cette appellation. Le décret précise que ce classement doit être révisé tous les dix ans. De ce fait, 6 classements ont ainsi été effectués depuis sa création en 1954. Le dernier classement a été établi le 6 septembre 2012 et avait recensé 82 propriétés, dont 64 Grands Crus Classés et 18 Premiers Grands Crus Classés. Les vins sont évalués en tenant compte de leurs qualités organoleptiques, des vignobles et de leurs prix pratiqués sur le marché. Le classement est divisé en 4 catégories : le 1er Grand Cru Classé A étant le score le plus élevé, suivi du 1er Grand Cru Classé B, du Grand Cru Classé et pour terminer du Grand Cru.

Pourquoi le classement Saint-Émilion fait-il tant débat ? 

La valorisation de crus en fonction de leur qualité récente engendré des tensions, voire des frustrations parmi les candidats et lauréats. Ainsi, le classement de 2006 a été suspendu quelques mois suite à une remise en cause provenant de candidats non retenus.

Le classement de 2012 a aussi beaucoup affaibli la notoriété de ce classement…  Après 10 ans de bataille juridique pour “prise illégale d’intérêt”, Hubert de Boüard, grande figure du Bordelais et copropriétaire du célèbre château Angélus et Philippe Castéja, négociant et propriétaire du château Trotte Vieille ont reçu une amende il y a peu de temps, accusé d’être juge dans le classement 2012.

Cette année, c’est au tour du Château Cheval blanc et Château Ausone de mobiliser toute l’attention et de relancer le débat sur la qualité du classement. Alors que les dossiers de candidatures devaient être déposés le 30 juin dernier, deux acteurs majeurs ont refusé de candidater : ces deux Premiers Grands Crus Classés ‘A’ ont souhaité se retirer de la course à cause de nouveaux critères qui influencent le classement tels que la notoriété dans les réseaux sociaux. Un vrai bouleversement qui pose question quand au prochain classement attendu pour 2022.

Les maux de la vigne

Ah le printemps ! Les premiers beaux jours, on profite de l’extérieur, on prend l’air, on se découvre… et on tombe malade ! Pour la vigne, c’est pareil. À cette période, elle attrape toutes sortes de maladies dont nous allons parler aujourd’hui. My Vitibox, la box vin 100% labellisee vous livre tous ses conseils pour confectionner un menu de l’enfer, spécial Halloween ! Spécialiste du coffret vin et de l’idee cadeau vin, en partenariat avec Prodegustation, n°1 des cours œnologie à travers la degustation vin, l’équipe Myvitibox, souhaite mettre en avant des vignerons engagés envers l’environnement. Aujourd’hui l’équipe Myvitibox vous livre ses remèdes de grand-mère écolos contre les maux de la vigne !

Botrytis : le redoutable

Le quoi ? Botrytis est simplement le nom scientifique de la pourriture qui attaque les raisins. Fléau pour la culture depuis l’antiquité, il se développe dans les milieux humides. Pour limiter son apparition, il ne faut pas planter les vignes trop proches les unes des autres : elles ont besoin d’aération ! Recette de grand-mère supplémentaire : mélanger la terre à de la cendre de bois ! Elle contient de la potasse efficace contre la pourriture.

Mildiou : la tâche

Le mildiou est un champignon originaire d’Amérique du nord qui est arrivé en Europe en 1879. Une vraie vermine ! Des tâches huileuses apparaissent d’abord sur les feuilles, puis la bébête s’en prend aux grappes qui finissent par se dessécher et mourir. Pour lutter contre cette maladie, la bouillie bordelaise (mélange du cuivre et de chaux) est très utilisée, mais le mélange bicarbonate de soude-eau est aussi diablement efficace : un remède miracle qui relève le Ph des sols pour plus de résistance.

Coulure : la sournoise

La coulure apparait après un épisode de froid. Suite à cela, les fleurs de la vigne se développent mal et ne fécondent pas correctement. Elles finissent par chuter et ne créeront pas de fruits, ce qui entraînera de faibles rendements… Difficile de lutter contre la météo n’est-ce pas ? Pas faux. En revanche, si le vigneron taille sa vigne correctement, les nutriments pourront se répartir plus efficacement pour un meilleur développement des baies.

Esca : le fourbe

On présente enfin l’Esca, l’une des plus anciennes et redoutables maladies de la vigne… Ou plutôt de son bois ! Elle se développe en milieux humides et provoque une apoplexie (hémorragie cérébrale, version plante). Les symptômes ? Pourriture spongieuse sur le bois, tigrures sur les feuilles, flétrissement des fruits. Souvent traitée par la taille nos vignerons se tournent aussi vers la génodique ! Kesako ? Une thérapie musicale capable de relancer la synthèse de la vigne, méthode originale qui s’avère très concluante.
Alors, êtes-vous prêts pour vous lancer dans la viticulture raisonnée ?