Le vin biologique répond à un cahier des charges, tant dans les vignes que dans la cave, visant à respecter l’environnement en supprimant la plupart des produits chimiques de synthèse. De plus en plus de vignerons passent au bio : la surface du vignoble français en agriculture biologique a triplé en l’espace de 10 ans.
Les tendances du bio
Le bio représente aujourd’hui près de 10% du vignoble français, et c’est le Languedoc-Roussillon qui arrive en tête avec 20 000 hectares cultivés en bio sur les 70 000 français. À l’international, c’est l’Espagne qui est le meilleur élève, suivi par l’Italie puis la France.
Entre 2010 et 2016, le nombre de viticulteurs biologiques a augmenté de 35% en France. Mais pourquoi passent-ils au bio ? Tout d’abord, les consommateurs ont une conscience de plus en plus écoresponsable et cela se ressent sur le marché : les achats de vin bio ont été multipliés par 4 en 12 ans ! Ainsi, les conversions biologiques de certains viticulteurs sont parfois motivées par cette tendance commerciale. Mais pas seulement ! En effet, cette volonté naît aussi souvent de la volonté du vigneron d’augmenter la qualité de ses vins. En analysant les notes attribuées par trois revues mondialement connues (Wine Spectator, Wine Advocate et Wine Enthusiast), nous constatons qu’en moyenne les vins bios et biodynamiques ont un score supérieur de quatre points, comparés aux vins conventionnels.
Enfin, le passage au bio peut être expliqué par une véritable conscience écologique de la part du vigneron. Le vin bio est naturellement meilleur pour l’environnement car il est issu de raisins qui ont mûri sans pesticides, engrais chimiques et OGM. Il est également meilleur pour la santé du vigneron, grâce à l’absence d’utilisation de pesticides, réputés cancérigènes. Mais aussi pour la santé du consommateur : le vin bio contient moins de sulfites, qui provoquent des maux de tête et contient plus de polyphénols, qui a un effet « booster » pour les oméga-3.
Les conséquences du bio
Le passage au bio n’est pas aisé. En effet, certaines régions sont plus ou moins prédisposées à ce genre d’agriculture. Par exemple, le passage au bio est très coûteux et peut s’avérer dangereux pour les vignerons bordelais car le climat y est très pluvieux, favorisant le risque de mildiou : l’absence de traitement chimique peut entrainer la perte totale de la récolte. De plus, l’agriculture biologique requiert en moyenne 50% de main d’œuvre en plus, notamment parce qu’il est interdit de récolter mécaniquement pendant les vendanges.
Aussi, la conversion au bio prend trois années, ainsi, c’est une procédure longue et qui a un coût organisationnel élevé.
Malgré cela, les retombées au long terme sont très positives : meilleurs rendements, meilleure qualité des raisins et donc du vin. De plus, les consommateurs sont prêts à payer plus cher pour acquérir une bouteille de vin labélisée « bio » et ce marché a de belles années devant lui : il devrait croître de 10% chaque année d’ici à 2022.
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