Le soleil arrive : cap sur le rosé !

Petite information surprenante pour briller à la plage et en pique-nique : le rosé est le deuxième vin le plus consommé en France devant le vin blanc ! En effet, si le rouge tient le haut du pavé avec 60%, le rosé est numéro 2 avec 23% et le blanc est le petit dernier avec 17%. Et avec le rosé le plus cher du monde qui dépasse désormais les 80 euros pièce, le sujet devient plus sérieux que jamais. Mais cela pose donc une question cruciale : comment bien choisir son rosé ?

La première chose à savoir est qu’il existe trois façons de produire du rosé, et que chacune de ces méthodes produit un type de vin différent répondant à un besoin différent. La question devient donc : quel rosé pour quelle occasion ? L’abonnement vin My VitiBox vous propose un petit tour de panorama !

Les rosés de presse : les compagnons de l’apéro.

Première méthode pour faire du rosé : prendre des raisins noirs et les emmener directement au pressoir comme on l’aurait fait pour du vin blanc. On les presse fort (d’où le nom rosé de presse) et pendant ce contact bref mais intense entre jus et peau, quelques pigments passent de la peau vers le jus, colorant ainsi légèrement le vin et lui donnant une robe rose pâle. Ce sont donc généralement les rosés les plus légers, à servir bien frais quand le soleil commence à se coucher, pourquoi pas avec des olives.

Les rosés de saignée : copains des buffets froids.

Deuxième technique : au début de la macération d’un vin rouge, on prélève un peu du jus dans la cuve (on la « saigne », d’où le nom), et on élève à part ce jus qui n’a pas eu beaucoup de temps pour se colorer, et révèle donc une robe rosée d’intensité moyenne.  Comme la macération a tout juste commencé, les levures n’ont pas pu transformer beaucoup de sucre en alcool, et ces vins sont par conséquent très gourmands. Ceux-ci iront merveilleusement bien avec les grands plateaux de crudités qui eux aussi ont des jolies petites notes sucrées, notamment les chou et les betteraves ! C’est le moment double bingo à l’ombre du parasol : du gourmand ET du rafraîchissant.

Les rosés de macération : le camarade des bonnes grillades.

Dernière façon de procéder pour nos amis vignerons : commencer à faire comme pour du vin rouge et arrêter bien vite la macération (au bout de quelques heures au lieu de quelques jours voire semaines pour les vins rouges). Le vin n’a donc pas eu le temps de devenir rouge, mais il s’est bien coloré quand même et s’est un peu chargé en tanins. Ce sont donc des rosés à la robe soutenue et plus costauds en bouche, donc parfait pour vos barbecues de viandes et autres joyeuses grillades !

Tout cela c’est bien joli, mais comment savoir face à quel type de rosé on se trouve? Premier indice, on vous en a parlé : la robe. Mais c’est vrai que cela reste un critère approximatif et qu’il vaut mieux avoir roulé sa bosse pour se sentir sûr de soi. Sinon, il n’y a pas de secret, il faut se renseigner. Ainsi, si vous êtes chez un caviste ou vigneron, n’hésitez pas à demander, et en grande distribution, croisez les doigts pour que l’info figure sur la contre-étiquette ! Le cas échéant, vous pouvez toujours dégainer votre smartphone…

Le monde du vin réserve plein de surprises, et pour tout découvrir, rien de mieux qu’un abonnement My VitiBox ! En recevant chaque mois notre coffret vin, vous aurez deux excellentes bouteilles dûment sélectionnées par Alain Gousse, ancien sommelier de la Tour d’Argent et du Crillon, et un magazine pour déguster vos vis pas à pas et tout découvrir sur le monde de l’œnologie. Sinon, tournez-vous vers un cours œnologie pour prendre tous les bons réflexes. Bonne dégustation de rosé et à bientôt !

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