On se fait plaisir au Vatican… la consommation de vin au Vatican

Nous qui pensions être les plus grands buveurs de monde… le Vatican nous dépasse largement ! Un français consomme 56 litres de vin par an par habitant soit à peu près une bouteille par semaine. Nos austères religieux consomment 6 litres de plus annuellement, soit 62 litres par habitant. Chaque semaine, les habitants du Vatican boivent donc un verre de plus que les français. Sacrée consommation de vin au Vatican !

On peut en conclure que :

1. Soit les femmes, étant particulièrement  enceintes en France, font plomber les statistiques (Oui, parce que malgré les mauvaises langues, les religieux sont sages : le taux de croissance démographique du Vatican est de  0,004%, soit 0,033 bébé par an… )

2. Soit les religieux boivent en dehors des services  / ou font énormément d’offices : il en faudrait  plus de quatre par jour avec une régularité implacable.

3. Soit la promiscuité les pousse à boire : comment résister aux bonnes soirées quand on est 836 personnes sur seulement 44 ha ?!

4. Soit les pèlerins se félicitent largement de leurs efforts à leur arrivée. Je vous conseille d’y ouvrir rapidement un bar à vin. Attendez tout de même un an, quand vous serez pro grâce à nous !

5. Soit j’arrête d’être bête et je compare la consommation par personne en âge de consommer, et là la France bat sûrement tous les records…

Donc pas de panique, le Vatican est un cas à part, nous restons le premier pays consommateur de vin par habitant.

7 choses à NE PAS faire avant une dégustation

L’art de la dégustation n’est pas facile ; se faire plaisir demande une certaine… abnégation ! Avant une dégustation il faut donc respecter certaines règles de base et NE JAMAIS :

1. Etre propre : parfums, après-rasages, déodorants altèrent les arômes, le dentifrice gâte le palais => soyez français, restez sales !

2. Manger 5 fruits et légumes par jour : sinon vous risqueriez de vous retrouver avec des arômes à la noix pour chaque vin dégusté.

3. Etre éveillé : le café est une boisson trop forte qui altère la perception du goût.

4. Avoir le ventre plein : pas de fruit, pas de café, pas de dentifrice, mais en fait finalement pas de… quoi que ce soit : après les repas les narines et papilles s’assouplissent => Faites les choses bien, comme des vrais, à 11 heures du matin. Heureusement pour nous, l’option 19 heures est aussi recommandée.

5. Fumer : les fumeurs ont un odorat moins fin que leurs compères non fumeurs.

6. Attraper un rhume : je ne veux jamais vous voir sans écharpe… prenez garde aux pots mensuels du lundi en hiver, je serai intraitable !

7. Avoir le nez sec : buvez la tasse ou, faute d’être en vacances, achetez un pulvérisateur nasal.

Vous voilà prêts pour une dégustation réussie en respectant bien les 7 choses à ne pas faire avant une dégustation pour être ainsi surs de déguster correctement votre box vin My Vitibox !

Le vin nous fait souffrir, faut-il supprimer le soufre du vin?

Ces derniers temps ça a tourné à la psychose collective : à en lire les journaux, le soufre devrait être éradiqué du vin. 1 million des 40 millions de consommateurs de vin réguliers en France dépassent la dose journalière de sulfites autorisée, dépassement causé à 70% par le vin.

Est-ce grave docteur ?

Maux de tête (on en a tous eu !), nez qui coule, démangeaisons : voilà les réactions d’hypersensibilité liées à la surconsommation de soufre. Cela peut paraître anodin en soit. Exception faite des asthmatiques qui sont bien plus sensibles à la présence de soufre que les non-asthmatiques. Or 6,7% de la population française est concernée par l’asthme. Donc oui, ca peut être embêtant…

Faisons simple dans ce cas là, pourquoi ne pas supprimer le soufre du vin ?

Difficile…Déjà parce que le raisin en contient naturellement.

Et surtout parce que l’addiction de soufre est quasiment indispensable. C’est une des variables d’action clef du vigneron qui lui permet d’ajuster le taux d’acool et le taux de sucre de son vin ! Pour faire simple, grâce au soufre le producteur bloque l’action des levures, donc la fermentation du vin. Les levures transforment le sucre en alcool. En les bloquant, le vigneron s’arrête exactement à l’équilibre souhaité entre alcool et sucre. Par exemple, il peut choisir de faire un vin sec ou un vin doux par l’addition de soufre.

C’est pourquoi un vin liquoreux, très sucré, contient plus de soufre qu’un vin blanc sec.

Le soufre a plein d’autres atouts « anti-tout » (anti-oxydant, antiseptique, antifongique) et « pro-ant » (stabilisant, dissolvant, acidifiant, clarifiant) que je vous épargne.

Mais cet additif miracle est ajouté avec modération et précaution par les bons vignerons : il peut altérer le goût du vin (y ajoutant un doux arôme d’œuf pourri ! … miam miam).

Donc, pour les non asthmatiques, on ne panique pas, le soufre ne vous fera pas souffrir, everything is under control.

Quant aux asthmatiques précautionneux, voici quelques conseils :

-  Préférez le rouge au blanc, il contient moins de soufre

-  Evitez les bouteilles portant la mention « contient des sulfites » (= le taux est supérieur à 10mg/l)

-  Buvez bio : l’apport de soufre y est extrêmement contrôlé

-  …voire biodynamie : il n’y a aucun apport de soufre. Ils lui préfèrent des bouillies à base de « préparats » (= par exemple de la camomille dans les intestins d’une vache enterrés pendant 6 mois puis mélangés dans une bassine de cuivre pendant une heure…) Choisir cette option est à vos risques et périles : ils sont facilement imbuvables ! Sans soufre, les vins sont  plus fragiles et instables (risque d’oxydation, de madérisation, de 2e fermentation)

-  Donc dernier conseil : buvez sans excès, mais bien ! Et pour cela rien de mieux que l’abonnement vin My Vitibox